Ce qui nous tient à coeur
JUSTICE SUR RAILS

Article rédigé par soeur Judith Curley en tant que représentante des SASV à Unanima International
Dans la ville portuaire de Sao Luis, la capitale du Maranhao, le plus pauvre des états du Brésil, soeur Maria dos Santos Barros Fonseca vit sa mission sasv en solidarité avec son milieu, entrant pleinement dans la visée et l'action des mouvements sociaux et les réseaux qui comptent entre autres, « Justice sur rails ».
L'organisation internationale confronte Vale l'une des plus grandes corporations minières multinationales et qui cause tant d'injustices socio-environnementales. Vale, cette industrie minière a des effets dévastateurs sur l'agriculture, sur les réserves d'eau, sur l'industrie des pêches, sur les terres et les moyens d'existence du peuple brésilien.
« Justice sur rails » élève la voix en faveur de ceux qui vivent la pauvreté extrême et elle défend les droits humains et elle entend les cris de la planète qu'on massacre.
La mission éducative sasv se vit au sein du peuple du Brésil sur le mode
- de la PRÉSENCE
- de l'ESPÉRANCE et
- du TÉMOIGNAGE
selon l'Évangile et les causes que porte Unanima International en faveur d'un monde plus juste.
UNANIMA International

Avril 2015
Votre conseil vous souhaite de joyeuses pâques !
C'est toujours exaltant quand le conseil d'UNANIMA arrive en ville regorgeant d'énergie et d'idées créatives, et offrant de magnifiques expériences de prière et des réflexions. Lors de la réunion de printemps qui s'est tenue début-mars, les membres du conseil ont partagé des informations sur les actualités au sein de chaque communauté, assisté à la présentation par le personnel d'UI d'un processus de planification sur deux ans, et reçu un bref cours d'histoire sur la Commission de la condition de la femme. L'aspect purement “ affaires ” de la réunion, comme l'examen des finances, a été compensé par une intervenante dynamique, Aine O'Connor (RSM), présidente du Groupe de travail sur l'industrie minière à l'ONU.
Trouverez-vous votre membre du conseil sur cette photo ?

Rangée arrière, de gauche à droite : Jean Quinn DW, Karol Brewer pour MSC, Suzette Clark RSC, Kathleen Butler CSB, Kathleen Scanlon RJM, Maureen Foltz CCV, Sally Ann Brickner OSF pour CSA, Stacy Hanrahan CND, invitée sur le leadership Teresa Schlackl SDS. Rangée du milieu, de gauche à droite : Bathilda Heqoa SNJM, Mary Jean Audette SUSC, Margaret Scott ACI, Dianna Ortiz OSU, Ellen Sinclair SDS, Judy Curley SASV. Rangée de devant, de gauche à droite : coordinatrice de coalition Michele Morek OSU, Sylvia Obrigewitsch NDS, Mary Kaye Nealen SP, Lucille Goulet SSA, future membre du conseil Barbara Spears SNJM et Mary Akinwale SHCJ.
Commission de la condition de la femme :


Comment la condition de la femme a-t-elle évoluée depuis “Pékin 1 ”? C'était la grande question cette année, alors que les femmes dans le monde entier célébraient “Pékin +20”. En plus de réaffirmer la Déclaration et le Programme d'action de Pékin ainsi qu'un autre document (en attente d'approbation), nous avons eu des débats vigoureux sur la façon d'intégrer le langage des droits humains dans l'agenda post-2015 (certains pays ne sont pas d'accord en raison de la responsabilité qu'il implique). L'attention a été placée en particulier sur la JEUNESSE, avec également une forte impulsion pour mentionner le mot “filles” dès que le mot “femmes” est employé dans les documents de l'ONU. Les participants ont fortement insisté pour que davantage de temps de parole soit donné aux ONG dans le cadre de la CCF. L'esprit global de cette CCF a révélé une augmentation de la mise en réseau parmi les alliés se formant aux croisements entre la race, le sexe, l'ethnicité, le statut socioéconomique, l'orientation sexuelle, l'âge et les capacités. Aucun pays n'est parvenu à instaurer une égalité hommes-femmes parfaite, mais il y a indéniablement plus de femmes dans le monde qui savent que c'est une nécessité ! Il y a plus de femmes dans le monde qui savent qu'elles ont des droits humains. Il y a plus de femmes dans le monde qui savent que la violence à leur encontre n'est pas acceptable. Il y a plus d'hommes et de garçons qui savent qu'ils doivent faire partie de la solution. Accélérez la cadence pour « 50-50 » d'ici 2030 !

Notre événement lors de la CCF :
UNANIMA a présenté un événement parallèle touchant lors de la Commission de la condition de la femme, devant un public composé de plus de 85 personnes. « Femmes de Courage et Pardon » a mis en vedette trois femmes, chacune étant sortie d'une expérience de violence, par le pardon et la guérison, pour opter pour un ministère de guérison pour le monde. Dianna Ortiz OSU a parlé de son expérience d'enlèvement et de torture au Guatemala, et expliqué comment elle est passée d'années de souffrance à une action de justice et de soin auprès d'autres survivantes de la torture. Rose Mapendo - se reporter à la Mise à jour de janvier 2014 - a été en mesure d'être présente par vidéo pour partager sa remarquable histoire et expliquer comment elle a survécu à un camp de la mort congolais et utilisé cette expérience pour lancer une fondation visant à aider les femmes victimes en Afrique. Les écolières présentes à l'événement ont été fascinées par le récit personnel de Jasmine Marino, reflétant la manière dont une fille ordinaire aux États-Unis pouvait être victime du trafic humain et de la prostitution. Son expérience en la matière et en tant que toxicomane en a fait une guide auprès des filles à risque, une militante pour les femmes dans les maisons de passeurs et la fondatrice d'un ministère d'évangélisation nommé Bags of Hope.

Tori Larson , assistante d'UI, a participé à un autre panel de discussion sur la migration lors de la CCF.
Qu'est-il arrivé à Maxima, femme de courage 2015 ?
Alors même que ce bulletin d'information est en train d'être traduit, un groupe d'avocats et de leaders autochtones est à Washington pour témoigner devant une commission internationale au nom de Maxima et des autres citoyens de Cajamarca, au Pérou, qui sont victimes d'accaparement des terres. Épuisés émotionnellement par les récents événements, Maxima et les membres de sa famille ne seront donc pas avec eux, mais envoient un message enregistré pour la commission. Grâce à des dons inattendus reçus récemment, UI a été en mesure d'apporter une modeste contribution afin de les aider avec leurs dépenses.
Flash d'information :

« Camelamos naquerar ! » (Nous voulons parler !) Les Religieuses de Jésus et Marie gère une école maternelle dans un barrio de Pinos Puente (près de Grenade, en Espagne) qui fait partie d'un projet d'inclusion avec la communauté gitane et paya à Pinos Puente. Elles y offrent également un atelier hebdomadaire destiné aux femmes, en particulier les femmes gitanes et payas qui ont des enfants dans l'école, afin de leur donner un endroit où elles peuvent parler librement, se faire entendre, écouter d'autres personnes et découvrir d'autres aspects de la réalité. Cet atelier est ouvert à toutes les femmes en quête d'un endroit où se sentir confortable et à l'aise.

La province québécoise des Soeurs de la Providence était représentée au sein de l'Association des religieuses pour les droits des femmes en novembre 2014 à Montréal, à l'occasion de la Congrégation de Notre-Dame. L'association avait choisi un programme en harmonie avec le thème de la Marche mondiale des femmes de 2015 : « Libérer nos corps, notre terre et nos territoires ». Trois femmes autochtones les ont rejoint et Mme Viviane Michel a parlé avec les soeurs sur le thème « La femme autochtone dans sa culture, sa famille et son milieu social : être féministe tout en respectant la tradition ». Énumérant des droits qui sont souvent ignorés, ces femmes ont plaidé pour une place au sein du gouvernement pour que justice puisse être faite, y compris pour les 147 femmes autochtones qui ont disparu.
Les Soeurs de Sion travaillent avec plus de 200 femmes de la ville côtière Pacifique de Real Queson aux Philippines, dans le cadre de l'établissement d'une entreprise de fabrication de papier et de l'apprentissage des opérations bancaires. Cette entreprise, nommée Nature's Garden, crée de magnifiques cartes de voeux pour toutes les occasions, ainsi que des marque-pages, des bijoux, des livrets et du papier-cadeau, dans le but de générer de l'argent pour les familles de ces femmes. C'est un véritable succès pour l'autonomisation des femmes.
Plusieurs communautés d'UNANIMA étaient présentes à la Commission de la condition de la femme : CND, CSB, DW, MSC, NDS, RSC, SDS, SNJM, OSU, et peut-être plus !
